Live a Live (Switch) : Quelques idées sympa (et, replacées dans leur contexte, probablement révolutionnaires à l'époque), mais j'ai trouvé le jeu assez inégal et globalement pas ouf. Un des chapitres les plus intéressants (celui avec le ninja, riche en secrets) est aussi l'un des plus pénibles (trop labyrinthique, avec des pièges qui peuvent nous renvoyer loin en arrière, et il est impossible de jouer full pacifiste ou full génocide sans l'aide d'une soluce). Ceci dit j'ai quand même bien aimé le chapitre final, qui fait un peu penser à un certain moment dans Final Fantasy 6 (reformer un équipe en trouvant ses alliés aux quatre coins de la map), mais le nombre important de donjons optionnels a un peu trop étiré l'aventure en longueur (32 heures pour finir le jeu, dont 8 rien que sur ce chapitre final), au point qu'à la fin je fuyais tous les combats que je ne pouvais pas remporter en un tour (mon équipe était niveau 22~25, je n'avais pas besoin de plus d'XP).
Bref, un peu déçu, mais content malgré tout d'avoir découvert ce classique du JRPG... et surtout content de l'avoir pris en physique pour le revendre direct !
Floppy Knights (Game Pass PC) : Un tactical avec un aspect deckbuilding. Sympa, mais le jeu m'est un peu tombé des mains suite à certaines défaites amères (mourir à la fin du tour 11 alors que l'objectif principal était de protéger un PNJ pendant 12 tours et que je m'étais acharné à remplir aussi l'objectif secondaire : faire en sorte que le PNJ en question ne subisse pas le moindre dégât). Surtout qu'à côté, j'avais commencé un autre jeu terriblement addictif...
Vampire Survivors (Game Pass PC) : Petit phénomène de ce début d'année, un jeu indé en early access vendu moins de 3€ sur Steam qui a connu un buzz conséquent sur Twitch (et possède déjà quelques clones, seulement 6 mois après). Le but est de survivre 30 minutes à des vagues d'ennemis, sachant que notre perso attaque automatiquement et que le gameplay se limite aux déplacements (pour esquiver les monstres et aller ramasser les gemmes d'XP qu'ils laissent derrière eux une fois vaincus) et à valider le choix du pouvoir à acquérir ou améliorer lors des level up. Vers la fin, ça explose dans tous les sens, dans un déluge frénétique d'effets visuels et de bruit, frénésie qu'on retrouve aussi au moment de l'ouverture des coffres quand ces derniers contiennent 3 – voire 5 – récompenses. En dehors des effets, c'est visuellement plutôt sommaire (sprites de petite taille aux animations limitées, avec un bestiaire pompé chez Castlevania). Mention spéciale pour l'OST, très réussie.
Je savais au moment de commencer que ce jeu était une drogue, et en effet je me suis retrouvé à passer 8 heures dessus le premier weekend : dès que j'avais 30 minutes devant moi, je me faisais une petite partie, chaque défaite ayant un gout de reviens-y... Je ne sais pas comment était le jeu à l'époque du buzz, mais le contenu ajouté ces 6 derniers mois fait qu'à chaque partie je débloquais des tonnes de trucs (nouveaux personnages, nouveaux objets, voire nouvelles couches de gameplay inattendues), ce qui contribue d'autant plus à lui donner un côté addictif.
The Forgotten City (Game Pass PC) : Pour finir en beauté mon abonnement GP, je me suis lancé dans ce jeu d'enquête et d'exploration qui nous envoie dans une cité romaine antique régie par la Loi d'Or : si un seul membre commet un crime, alors tous seront punis et transformés en statues dorées ! Même si j'ai vu venir à des kilomètres l'une des grosses révélations du jeu, j'ai quand même eu droit à quelques surprises (je n'avais pas fait le rapprochement Karen=Charon). Là j'approche de la fin, mon objectif principal est de faire en sorte que Galerius soit élu, j'ai jusqu'à ce soir pour y arriver.
Et dès demain j'attaque Soul Hackers 2 sur PS5.