avis et critiques

jeje829

Habitué
Ouah, et dire que j'avais pas repris ce sujet du forum de Nolife, signe que je suis sur le même livre depuis... Donc vous pouvez poster ici vos avis, critiques sur tout ce que vous lisez, avec où sans images.

Succession, de Scott Westerfield:
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Je ne sais plus ce qui m'a poussé à lire ces deux romans qui composent cette intégrale. Rien dans ce que j'ai vu de Scott Westerfield n'aurait dû me pousser à lire l'un de ses romans, semblant viser avant tout un public de jeunes adultes, voire adolescents. Pas vraiment ce que je recherche, mais Succession semblait se démarquer.
Et bon dieu, que c'était bon.
L'empire ressuscité est un ensemble de 80 mondes dirigés par un empereur immortel, seul détenteur de ce secret. Son ennemi: Les ryx, des cyborgs ayant pour but de faire émergé sur chaque planète des I.A surpuissantes, autonomes et indépendantes pouvant prendre le contrôle d'une planète. Le jour où la sœur de l'empereur se fait enlevée, il envoi Laurent Zaï, héros de guerre à la tête d'une vaisseau dernier cri, à sa rescousse. L'échec de la mission constituerait une faute de sang et lui couterait son immortalité, ainsi que sa vie par suicide.
En effet, l'empereur craint que les Ryx mettent la main sur le secret de son immortalité.
Avec un univers assez classique, Westerfield déborde en fait d'idée, et ce dès les premières pages quand on se rend compte que la bataille spatiale qui ouvre le roman se déroule en fait sur une échelle microscopique.
Le livre s'axera autour de plusieurs points de vus, les conséquences étant interplanétaires, mais toujours sur une vision à échelle humaine. Tout d'abord Zaï, qui doit être le plus poissard des militaires mais aussi le plus doué qui fera tout pour aller au bout (sans en dévoiler trop). Mais on suivra aussi le point de vue de son amante, sénatrice et membre du conseil de guerre, et aussi celui d'un commando Ryx. Le tout parsemé de petits chapitres se focalisant sur des personnages moins importants mais donnant de la vie au récit.
Nous sommes donc face à un roman de space opéra classique mais qui mélange habilement les angles : militaire, politique, croyance... 600 pages qui, même si elles n'arrivent pas au niveau des maitres du genre (comme Hamilton), n'a vraiment pas à rougir de honte. Une excellente lecture qui vous tiendra en haleine tout au long de ses 600 pages, sans temps mort.
 

jeje829

Habitué
Ring, de Kôji Suzuki:
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Je ne vais pas faire l'affront de présenté le film Ring, bien connu d'à peu près tout le monde. Mais avant tout ce sont des romans. Et voici donc le premier.
Bon je vais quand même devoir parler vite fait du film, tout simplement pour dire qu'à l'époque il m'avait autant fasciné que terrifié. Le livre s'avère peut être moins terrifiant d'un point de vu surnaturel (par exemple la fameuse scène de Sadako sortant de l’écran n'existe même pas), mais il s'avère d'un certain côté plus terrifiant car plus ancré dans une certaine réalité. Là où le film embrasse totalement le côté horrifique, le livre s'emploie à détailler toute l'enquête, la recherche d'explication à la limite du scientifique, avec un parallèle intéressant avec les virus et d'autres concepts scientifiques. Mais il y a d'autres différences, avec les personnages par exemple. Ici le héros Asakawa est un homme, journaliste, et il mènera l'enquête avec l'aide de son vieil ami Ryuji, personnage étrange, parfois vraiment repoussant, d'autres fois sympathique. Les personnages sont d'ailleurs bien écrits car très humains. Ryuji semble avoir fait des choses horribles dans la vie et a un point de vue très détaché, alors que Asakawa est loin de la figure courageuse de la Asakawa du film. Il est faible, assez froussard et loin d'être sûr de lui.
Un excellent livre, qui diffère assez du film pour qu'ils se complètent. Et comme souvent dans l’horrifique Japonais un côté assez pessimiste et inéluctable qui fait que j'ai hâte de lire la suite.
 

hakugei_

quiche végane [& modo]
Membre du Staff
Je ne voulais pas créer un topic exprès pour ma question, donc voilà :

J'aimerais lire plus de livres à propos de psychiatrie et de psychologie. Pas des "simples" bouquins de coaching, mais vraiment le côté plus scientifique, y compris sur la recherche, en commençant évidemment par tous les principes de base à connaître. J'en ai déjà lu à une époque mais je veux reprendre à zéro.

Donc si quelqu'un ici s'y connaît, ou pourrait m'orienter vers quelqu'un qui s'y connaît (par exemple une personne qui bosse dans le domaine de la psycho) je vous en remercie d'avance ;)

EDIT : je rajoute la sociologie dans la liste :D
 
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jeje829

Habitué
Désolé, hakugei_, c'est vraiment hors de mes compétences... :(

Ring, tome 2: double hélice, de Kôji Suzuki:
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Contrairement au premier film, on découvre ici que le deuxième épisode de chaque média a cette fois une histoire totalement différente.
Celui ci fait suite directe au premier roman, quand Mitsuo, médecin légiste, doit autopsier le corps de son ami d'université, Ryuji. Lorsqu'il va trouver un petit bout de papier sortant du corps fraichement fermé, il va à son tour se retrouver impliqué dans la malédiction de Sadako, prenant ici la forme d'un virus.
Je dois dire que c'est une grande déception. Le livre est agréable à lire, mais on perd totalement le côté horrifique et poisseux de l’œuvre originale, le récit manque vraiment de fluidité et, sous le couvert de longues dissertations lorsqu'il s'agit du côté médical, s'embourbe dans trop de facilité et de "heureux hasards" lorsqu'il il s'agit de faire avancer le récit général. Les personnages même si sympathiques sont moins intéressants que ceux du premier (bon, à part Mitsuo, mais voilà...), et la tournure que prend le récit me déplait énormément, sans même parler de cette fin, qui fait que je vais sans doute arrêter la saga ici.
Dommage.
 

jeje829

Habitué
Avance rapide, de Michael Marshall:
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Stark est un privé. Mais pas comme les autres. Du genre qu'on appelle en dernier recours, surtout qu'il emploi des méthodes peu orthodoxes. Mais dans une société où la technologie peut tout faire (même de l'humour) mais le fait souvent de travers, ce genre de privés sont nécessaires. Surtout quand celui en question à certaines capacités... Mais le jour où il doit retrouver Alkland, un employé du tout puissant centre qui a disparu sans laisser de traces, ça va remonter bien plus loin, y comprit dans son propre passé.
Le roman se passe dans une ville gigantesque divisée en queartier qui a chacun sa particularité... Entre celui réservé aux chats, celui où tout bruit est proscrit où encore où il faut porter une veste noire, vous en verrez de toute sorte, le tout porté par un humour sarcastique très plaisant et qui colle parfaitement au personnage de Stark, tout droit tiré de ces vieux films noirs où encore, plus logique, de Blade Runner. Mais, sans trop en dévoiler, le roman par bien plus loin dans un délire inventif au fur et à mesure de son avancée, perdant le spectateur dans un univers parfois futuriste, parfois onirique, virant presque aussi à la psychanalyse.
Et le style se veut fluide et se lit assez facilement. Un vraiment bon roman qui me donne envie d'en voir plus sur l'univers de l'auteur.
 

denkouarai

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@hakugei_ en sociologie tu voudrais lire quoi car c est assez vaste ...en prépa HEC j avais du en lire certain comme Durkheim , Tocqueville ect mais ça avait toujours une forte connotation politique et économique donc c est peut-être pas ça que tu cherches
 

Ray

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Les guerriers de la nuit de Graham Masterton.

Alors c'est mon premier bouquin de cet auteur et je l'ai choisi non pas à cause de ses review (qui semble en faire un bouquin sympa, mais pas son meilleur) mais à cause de sa thématique. Des guerriers qui la nuit entre dans nos rêves pour combattre les démons qui y entre.

L'histoire commence pourtant plus comme un roman policier. 3 personnes découvrent un cadavre horriblement mutilé et peu de temps après une mystérieuse personne les contacte et leur donne rendez-vous.

Sauf qu'assez vite l'histoire montre sa thématique rèèlle quand ils découvrent qu'ils sont des descendants des Guerriers de la Nuit qui ont combattu et vaincu/emprisonné tout les démons il y a plusieurs générations.

On se met alors à suivre deux intrigue, celle du monde réélu proche d'une enquête policière où les personnages essaie d'empécher les enfants du démon de naître dans le monde réèl.

Et leurs batailles héroic fantasyesque dans le monde des rêves contre le démon en question et son armée.

Un mélange étrange qui rappelle autant La quête onirique de Kadath l'inconnue, que Nightmare on Helm Street 3 et un peu de Silent Hill.

Le problème c'est que malgré toute ces inspirations et possibilité, certaines scènes semblent forcées un peu comme si l'auteur voulais absolument amener un événement dans le récit sans savoir comment faire (l'un des pires exemple est le combat final qui sort de nulle part).

Et puis comme souvent on a un méchant super puissant qui aurait des moyens simple de gagner et ne les saisis pas.

Autant de défaut qui font de cette histoire un truc sympa sans plus, mais avec un potentiel de ouf. C'est d'autant plus dommage que le style de l'auteur est vraiment agréable à lire.

Ayant acheté l'intégrale, j'espère vraiment voir ce potentiel utilisé dans les suites.

Au passage, le roman ne s'adresse pas à tout le monde car il contient des scènes de sexe et de gore particulièrement explicite (il y a une scéne qui m'a vraiment mis mal à l'aise...).

Et petit coup de gueule bonus (qui n'ennervera que moi) quand dans ton histoire il y a un Transformer, tu ne l'écrit pas Transformeur espèce de villain traducteur :mad:
 

jeje829

Habitué
Autorité (la trilogie du rempart sud, tome 2), de Jeff Vandermeer:
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Voilà qui est fort intéressant. J'avais connus la saga par l'adaptation Netflix. J'avais vraiment aimé le premier tome, et du coup j'avais forcément hâte de découvrir la suite, là où le film n'est pas allé. Et je dois dire que ce fut déstabilisant. Là où Annihilation nous emmenait dans un voyage vers l'inconnu, celui ci nous propose... La vie en entreprise. Nous suivons Control, le nouveau directeur du rempart Sud, entité chargée de surveiller et d'étudier la Zone X, après le retour de l'un des membre de la dernière expédition. Mais entre le mystère entourant ce survivant, les mystères de la zone X, les mystères du complexe en lui même, les relations avec les personnes y travaillant et les manigances des différents partis, autant dire que ce n'est pas de tout repos.
Ici, la Zone X, bien que centrale, est plus en retrait. On y mettra pas les pieds, tout se déroulant où presque au rempart sud et dans les environs. Mais pas d'inquiétudes, avec la zone X à côté, rien ne peut être totalement normal... Et malgré le côté bureaucratique, ce roman reste un genre d'expédition, mais au sein du rempart Sud, qui envoi les explorateurs dans la zone X. Et une agence comme ça, c'est forcément loin d'être clair.
Le récit, bien qu'il déstabilise au début avec la découverte du complexe qui fait penser au guide du nouveau dans la société, reste absolument passionnant et même s'il répond à quelques question, certains mystères restent complets et d'autres arrivent, jusqu'à une fin qui poussera à lire le troisième et dernier volume.
D'ailleurs, j'y vais. Car c'est le seul moyen d'avoir le fin mot de l'histoire de cette zone X.
 
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Réactions : Ray

Nabmed

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J'ai finalement fini tous les livres que j'avais achetés à la Brocante de St Goustan (près d'Auray), à part Chaos de Marc Sweitzmann que j'ai pas apprécié, les autres livres sont très bons.

La Chine et les Chinois de Lin Yutang,

Très bon ouvrage sur la Chine où on apprends beaucoup de choses sur la religion, le mode de vie, la politique, la place de la femme dans la société et enfin sur la culture nationale. Bref plein de belles choses pour en apprendre plus sur ce Pays.

Le Maître de Bao Tan d'Erwan Bergot,

Un fabuleux récit autobiographique sur les événements qu'à connu le Vietnam depuis 1956, jusqu'à 1975 qui se clôt sur la chute de Saïgon. L'auteur s'appuie sur les personnes de sa famille et de son entourage, que l'on découvre au fur à et mesure des chapitres. Une bien belle aventure mélancolique où l'on partage sans peine les émotions vécues par les personnes durant cette sombre époque.

La Stratégie Ender d'Orson Scott Card,

Sans doute un excellent livre de SF où l'on suit le parcours d'un adolescent rendu associal et aseptisé par l'Armée qui veux en faire le plus grand général de l'histoire. Mais à quel prix ? C'est ce que l'on se dit après avoir fini les derniers chapitres, même dans la fiction, je n'infligerais pas une telle expérience à un adolescent. Me reste à voir ce que le film donne et si il rend bien cette oeuvre qui est aussi fascinante que terrifiante ?
 
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denkouarai

Habitué
Le film est en dessous du livre pour ender...ensuite la suite du cycle devient trop philosophique et métaphysique pour moi ...
 

Ray

Habitué
Vu que j'ai enfin lut la fin, je vais parler des 11 tomes de Sing Yesterday for me de Kei Toume.

Rikuo est entré depuis peu dans la vie active et contrairement à ses camarades de classe il choisi de vivre d'un travail socialement considéré comme médiocre, vendeur dans une superette.

Alors qu'il donne un plateau repas qui allait être jeté à des corbeaux, une jeune femme lui demande de lui en donner un vu qu'il viens de nourrir son corbeau. Quelque temps après, une camarade de classe dont il était amoureux mais qui l'avait repoussé, Shinako, reviens vivre à Tokyo près de chez lui. Dans la foulée la jeune fille au corbeau lui aprend qu'elle le connais depuis longtemps et qu'elle est amoureuse de lui.

Bon on est dans du triangle amoureux en apparence classique, mais c'est sans compter le talent de l'auteure qui parle d'une façon assez fantastique des problèmes des relations amoureuses. Surtout que le casting ne se limite pas à notre trio principal et que de nombreux personnages qui auronts leur propres histoires tout aussi intéressantes et touchantes viendront se greffer à l'histoire. Il y a donc de nombreux aspect qui y son travaillé. Seul reproche l'absence de sexualité des perso (du à un choix de l'auteure, la plupart des histoires publié dans le mensuel où était publié Sing Yesterday for me était érotique et ça lui permettait de différencier son œuvre des autres), qui si elle est compréhensible pour une partie des persos, est absurde pour d'autres.

En parallèle, l'oeuvre à un côté social, entre autre sur les pressions exercées sur ceux qui ne réussissent pas dans le système japonais, même si cet aspect disparaît au fur et à mesure de l'oeuvre (les personnages trouvant leur voie petit à petit).

Bref ça reste un très bon manga.

Après j'ai une affection particulière pour les 3 premiers tomes car j'étais en pleine dépression quand je les ai lut et ils m'ont aidé à remonter la pente. Mais bon on parle d'un manga dont les premiers tomes ont pas loin de 20 ans (d'ailleurs ça se voit sur la différence d'état du papier entre les différents tomes de la collection).
 

Ray

Habitué
Vu que j'ai eu le temps de me lire d'autres trucs c'est parti pour une critique de plus !

Abyss (série en 8 tomes) de Ryuhaku Nagata.

Bon j'ai clairement acheté cette série à cause du côté body Horror clairement mis en avant sur les sublimes jaquettes du manga (mention spéciale d'ailleurs pour celle du tome 3 où quand on retire la couverture on découvre une autre lecture du dessin, les autres tomes on des trucs sous la jaquette, mais rien d'aussi marquant).

Et de ce point de vu là on est pas déçus. Par contre niveau scénario...

Bon objectivement ça commence assez mal.

Hibiki Dan (aucun lien avec un perso de Street Fighter..) se réveille sans sa mémoire dans ce qu'ils semble être un labyrinthe.
Alors qu'un monstre dégueulasse tente de le bouffer, il est sauvé par un groupe de survivants qui comme lui ont perdu la mémoire.
Par contre chacun a un pouvoir qui se déclenche à l'aide d'une sorte de télécommande.
Et assez vite le principe de l'histoire sera assez basique. Nouvel endroit dans le labyrinthe, nouveau monstre contre lequel il va falloir que Dan mette au point un plan pour le vaincre.

Et l'histoire avance très peu et les combats sont assez simpliste. Sans parler des trucs un peu relou. Par exemple au début le héros n'arrête pas de dire que c'est "comme dans un jeu vidéo" (ce qui au passage est soit une incohérence avec le reste de l'histoire, soit un gros plot hole qui rejoindra le second qui apparaît bien plus tard) ce qui est super agaçant. Autre truc agaçant, les personnages viennent de différents pays du monde mais parlent tous la même langue.

Enfin dans les deux premiers tomes. A partir du troisième on sens que l'auteur, conscient peut être du classicisme de son histoire sauvée à peine par le design de ses monstre commence à développer sa mythologie avec des persos qui traitent leur situation de façon plus sérieuse et plus dans le ton de l'horreur qui les entoure. Dans le quatrième il mettra en place sans doute le meilleur "boogeyman" de la série et donnera un ton bien plus glauque qui rend clairement la série nettement plus malsaine.

Un mélange de nudité, sexualité et gore qui s'il touchera surtout les personnages féminin, n'épargnera pas les personnages masculins.

Et à partir de là l'histoire ne perdra pas son rythme, mettant en avant plus son côté horreur avec du gore gratuit mais qui permet de garder une cohérence à cet univers sombrant dans la folie et développant par touches en général subtiles un background assez intéressant. Les personnages eux aussi seront souvent bien développé (même si on sens que l'auteur a du se presser passé un moment et perd un peu de développement pour quelques persos qui aurait mérité plus).

Au passage j'ai particulièrement aprècié les révélations de fin et aussi la "fin" en elle même.

Mon plus gros reproche (en plus de deux plot hole cité plus haut) c'est l'utilisation d'une référence à une certaine mythologie qui n'était pas nécessaire à l'histoire, mais ça c'est parce que je suis vraiment un puriste :ROFLMAO:

Bref une série qui démarrait assez mal mais qui a su se reprendre en court de route et qui propose une très bonne direction artistique pour ses monstres (surtout passé le tome 3 où l'auteur se lâche vraiment).

Donc si vous aimez les histoires d'horreurs assez gores et que vous vous sentez capable de survivre a deux tomes un peu fade, c'est une série que je conseille vivement.
 

Ray

Habitué
Bon je continue dans ma période manga avec deux critiques, comme c'est deux œuvre différentes, je le ferais en deux message pour des raisons pratiques.

Urotsukidoji La légende du Chôjin de Toshio Maeda. Alors oui c'est un grand classique du Hentaï, mais déjà on connaît surtout l'anime, et perso quand je l'ai vu je sentais qu'il y avait moyen d'avoir une histoire plus profonde (sans mauvais jeux de mots) et je me demandais si sa forme d'origine exploitait ce potentiel.

Amanojoku est un homme bête qui cherche à mettre la main sur le Chojin, l'être suprême au pouvoir divin qui renaît tout les 3000 ans. Mais d'autres démon et hommes bêtes sont à sa recherche.
Petit à petit Amanojoku resserre sa recherche autour de Nagumo et d'Akemi, deux lycéens.

Et la réponse est positive. Alors ça reste du hentaï, hein, donc il y a une part de scènes de sexe gratuites et la virilité semble n'être mesuré qui par les vierges dépucelée et la taille du membre.

Pourtant la première surprise fut que la plupart des scènes de sexes ont une raison logique, dans les plans des entité à la recherche du Chôjin, puis dans celles tentant de le réveiller qui les rends nettement moins gratuites que dans la plupart des hentaï.

Et si les personnages principaux sont un peu crétins et pensent surtout au sexe, une vrai évolution de leur personnalité et des enjeux de l'histoire (malgré quelques persos secondaires laissé sur le bord de la route).

En fait ça rappelle beaucoup Devil Man de Go Nagaï, avec plus d'humour (pas toujours approprié), des créatures au design plus simple, plus de sexe, autant de violence une histoire moins réussie mais une fin tout autant apocalyptique mieux amenée et aussi touchante !

D'ailleurs c'est intéressant de voir à quel point les scènes de cul passent à la trappe dans le dernier tome au profit de l'histoire là où elles occupaient la majorité des pages des autres tomes.

Bref c'est assez bluffant pour un hentaï. A noter que la fin est différente de l'anime et est bien plus réussie pour ceux qui l'ont vu.

Bref une sacrée surprise parce que je me disais que je risquais juste de tomber sur un hentaï ultra-violent qui n'avait rien à raconter alors qu'en fait c'est une mythologie et une histoire intéressante avec vers la fin quelques moments vraiment poignants.
 
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Ray

Habitué
J'ai parlé de Go Nagaï, ça tombe bien vu que j'ai enchaîné sur Shin Mao Dante.

Alors si j'ai bien suivi Shin Mao Dante est l'adaptation par Go Nagai de l'anime du même nom, lui même un reboot de Mao Dante anime adaptant le manga du même nom de Go Nagaï.

Dante est un jeune humain prodige scientifique qui travaille secrêtement sur le développement d'arme qui permettrait d'amener la paix en dissuadant les pays de se battre entre eux. Mais alors que d'étranges entités d'énergies attaque la terre, lui et les membres de son équipe vont devoir défendre la terre et découvriront que leurs armes sont autant une bénédiction qu'une malédiction.

Et c'est vachement bien. 4 tome d'epicness absolument fou visuellement (les dessins de Go Nagaï modernes sont largement plus détaillé que ceux de Devil Man).

L'histoire est assez simple, trop peu être comparé à Devil Man. Mais visuellement c'est d'une inventivité folle et l'histoire à un rythme soutenu sans avoir de passages paraissant expédié (contrairement à Devil Man).

La mythologie est cool, bien que trop proche de Devil Man.

D'une manière générale c'est d'ailleurs mon principal problème avec ce manga.

Il souffre énormément du comparatif avec Devil Man qui garde une histoire et des thèmes très proche. Sauf que Devil Man a une histoire et des personnages bien plus intéressant.

Mais visuellement c'est une telle claque que je ne regrette pas de l'avoir lut, et que je le relirai sans doute avec plaisir.
 
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Ray

Habitué
Deux critiques sur deux BD que j'ai emprunté au boulot :

- La mort Vivante (Varanda, Vatine) :

Alors ce livre est un spin-off de la BD Niourk que je ne connais pas. Par contre c'est du peur One shoot et à par une référence à Niourk clairement expliqué dans la BD, pas de difficulté à comprendre l'histoire.

Dans un futur où l'homme à colonisé l'espace, des fouilles archéologiques sont entreprises sur terre. La fille de la directrice meurt accidentellement mais avant que son corps soit récupéré, il va rentrer en contact avec des entités tentaculaires. Ayant récupéré son corps, sa mère va tout mettre en œuvre pour la faire revivre.

Alors ce que l'on remarque tout de suite c'est la splendide jaquette Lovecraftienne, et si les dessins de la BD ne sont pas aussi beaux, ils restent d'un trés bon niveau. Et certains environnement et décors sont vraiment sublimes.

Mais malheureusement ça sera tout. L'histoire est assez quelquonque et se déroule à une lenteur assez terrible vu le peu à raconter et surtout elle explique beaucoup trop (on aura par exemple l'explication scientifique complête sur l'origine des créatures tentaculaire alors que ça ne sert à rien dans l'histoire) ce qui tué tout mystère.
Alors c'est pas mauvais, comme dit plus haut c'est juste quelquonque.

Et c'est vraiment dommage car j'avais envie de l'aimer cette BD tant certains visuels sont superbes.

-intégrale Siegfried (Alex Alice) :

Bon j'aime beaucoup les dessins que Alex Alice que j'ai découvert à l'époque de Casus Belli. Et je suis sa carrière plus où moins de loin.
Mais jusqu'à présent, si ses BD me plaisait pour leurs dessins je les trouvais sympa sans plus (Sachant que certaines n'étaient pas scénarisées par lui-même).

Mais là sur Siegfried on est dans du pur chef d'oeuvre.

L'histoire est une reprise de L'Anneau du Nibelung (merci wikipédia pour l'orthographe :ROFLMAO:). Alors sincérement je ne connais pas l'histoire d'origine. Mais en tout cas cette version Alice est vraiment passionnante à lire belke, triste, douce, violente, rigolote, sensuelle, épique, c'est un moment exceptionnel à passer.

Et c'est illustré par un Alex Alice au sommet de sont art avec des planches sublimes n'hésitant pas à jouer de façon occasionnelle mais toujours appropriée avec les codes de la BD (comme le faisait de façon beaucoup plus régulière Philémon par exemple).

Bref une claque monumentale dans ma tête. Après l'avoir finie je n'avais qu'une envie : la relire !

Ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps.

Bref c'est pour moi une grande BD comme on en as trop rarement où tout les ingrédients sont au top.
 

neogrifter

Habitué
the Ghost in the Shell : Global Neural Network

Il s'agit de 4 histoires courtes réalisées par des auteurs américains. Si toutes se passent dans l'univers de GitS, il y en a une qui se déroule en dehors du cadre de la Section 9. Chronologiquement, ça se passe en 2029, donc avant la rencontre avec le marionnettiste.

L'ensemble est une bonne surprise. Les 4 histoires ont chacune leur style graphiquement particulier, entre manga et comics. Les histoires respectent l'univers de base et s'y intègrent parfaitement. Si j'étais tatillon, je dirais qu'il manque juste de cette obsession pour les détails techniques dont faisait souvent preuve Shirow. L'ensemble se lit rapidement et manque peut-être d'un enjeu global ; en fait, c'est comme lire des épisodes indépendants de Stand Alone Complex, quelque part.
 

jeje829

Habitué
La forêt sombre, de Liu Cixin (2017):
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8/10

J'avais adoré le premier tome de la trilogie, mais je ne voyais pas très bien ce que pourrait donner une suite.
Les humains le savent, maintenant. Ils ne sont pas seuls. Seulement la civilisation découverte, les Trisolaris, ne sont pas amicaux. Enfin, ils tentent de survivre, étant au bord de l'annihilation, et malheureusement les humains sont un obstacle. La terre est très tentante. Et ils ne sont qu'à 4 siècles de distance. La flotte se met donc en route vers la terre, et 4 siècles est le temps qu'il reste à l'humanité pour se préparer au mieux. Mais les trisolariens mettent en œuvre un moyen pour empêcher la science et la technologie humaine de dépasser un certain point d'avancement, laissant l'humanité à un stade d'évolution bien en deçà de celui de trisolaris.
Alors que le premier livre se passe essentiellement à notre époque (et dans les années 70), ici l'auteur prend des libertés et va couvrir les 400 ans séparant les deux civilisations de la grande bataille. Comment l'humanité va évoluer au fil des siècles ? Que va t-elle mettre en œuvre pour survivre ?
L'avancée dans le temps est la grande réussite de ce tome. L'auteur nous montre les rêves et espérances de l'humanité, et comment ceux ci vont devenirs possibles. Où pas, car le futur est globalement assez pessimiste, même si en 4 siècles les mentalités évoluent par cycle. L'auteur vous permettra quand même de vous attacher à certains personnages, la cryogénisations étant assez courante.
La trilogie avance d'un grand pas faire la hard SF mélangée au space opéra pour mon plus grand bonheur, et j'ai hâte de lire le dernier tome.
 

Ray

Habitué
Cycle Star Wars Riposte de Chuck Wending :



Bon j'attendais d'avoir lut le cycle complet pour donner mon avis.

Pour rappel, Disney à vendu ce cycle comme faisant le lien et comblant les trou entre l'épisode 6 et 7.

Bon autant dire que comme la plupart des romans ayant fait cette promesse, c'est l'arnaque. La série se terminant sur la bataille de Jakku, donc s'arrêtant à la mort de l'Empire.

Malgré tout, pour les passionnés du background de Starwars il nous apprends quelques éléments, principalement sur la cause réélle de la chute de l'Empire question d'accentuer l'aura d'un certain personnage et nous apprends aussi, très vaguement, les fondations du premier ordre (faisant par la même le lien avec d'autres œuvres, comme le roman Étoiles perdues ou le jeu vidéo Battlefront 2).

Cette considération mise à part que vaut l'histoire.

Bon autant le dire, le premier tome est vraiment assez quelquonque. A part sa galerie de personnages très réussie, l'histoire est vraiment quelquonque.

C'est au deuxième tome que la narration prend une tournure assez surprenante pour une histoire de Star Wars, devenant bien plus violente et sombre et mettant la nouvelle république vraiment en danger. On notera aussi l'injection de personnages connus de la saga sans doute pour attirer les déçu du premier tome où ils n'apparaissaient que de loin. Et pour le coup ils sont plutôt bien utilisé, mais aussi désiconisé. C'est très flagrant pour Han Solo où, à cause d'un des plus intéressant personnage de l'histoire un ancien évaluateur/intérogateur impérial, montre énormément de faiblesses qui ne nous sont que rarement montré sur ce perso. Certains fans aimeront sans doute pas cette vision du personnage, mais je la trouve plutôt intéressante..
Et l'intrigue deviens aussi plus politique ce qui donne un gros impact au choix de certains personnages.

Le troisième tome, lui continue sur cette lancé, et comme c'est le dernier n'hésite pas à tuer des personnages. Mais en parallèle il souffre de problème lié a pas mal d'oeuvre Starwars de Disney : réussir à retomber sur la situation qui arrivera dans les films.

Pas mal d'événements qui pourrait devenir intéressant sont ainsi désamorcée pour sauver la continuité.

Bref c'est dommage.

Un autre point est à la fois décevant et cool dans ce cycle. L'auteur met des interludes qui n'ont rien à voir avec l'histoire principale et parlent de l'évolution de différents personnages connus ou non à l'autre bout de la galaxie
Si dans le premier tome ils n'apportent rien, a partir du second ils se développent entre eux et certains influent même l'histoire principale, les rendant assez marquant.
Mais ils causent aussi un cassage du rythme vraiment agaçant et parfois certains de ces événements annoncent une histoire qui semble plus passionante que l'histoire principale.

Dernier point plutôt satisfaisant, ces romans ont un personnage homosexuel qui n'est pas caricatural et vraiment bien traité évitant la plupart des ratées classiques du traitement de ce genre de personnage et de leur relation amoureuse.

A noter d'ailleurs que les interludes incluent entre autre un personnage non genré (d'ailleurs on sens que le traducteur était assez désemparé au point de laisser le pronom le concernant en anglais) que j'aimerais bien voir dans sa propre histoire solo...

Mais il semble que cette inclusion LGBT (et ses propos sur le net vis à vis de cet engagement) aient malheureusement coûté sa place chez Disney à l'auteur...

Bon pour finir sur ces romans, mon avis est mitigé. J'ai vraiment l'impression que les limites du background mis en place par Disney a empéché l'auteur de vraiment pouvoir se lâcher et comme la plupart des romans Disney. Ils ne sont sauvé que par une galerie de personnages particulièrement réussis.

Mais d'un point de vue qualité de l'histoire le travail de Claudia Gray sur ses romans Starwars me semble bien plus réussi, malgré certains défauts communs (comme le fait de devoir réussir à les faire rentrer dans la timeline sans la chambouler ce qui empêche de grands moments, le principal défaut des œuvres Starwars de Disney).
 
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